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@Express
Catherine Seers
@Express 31 mars 2022

Tout d’abord, la participation au programme de télétravail se fait sur une base volontaire. Si vous souhaitez venir au bureau à raison de 5 jours par semaine, libre à vous. Dans ce cas, l’autorisation de jours de télétravail à la pièce devra être demandée à votre supérieur immédiat.

Le rythme de travail proposé, à titre indicatif, est 3 jours en télétravail, 2 jours en présence par semaine en moyenne. Pour les employés de la GTIC, le rythme proposé est de 4 jours en télétravail et de 1 jour en présence par semaine. Comme expliqué en assemblée, le rythme de travail doit être discuté et adapté à la réalité de votre travail ou de celui de votre unité.

D’ailleurs, les rencontres pour rédiger le Guide des pratiques de télétravail de l’équipe ne sont pas facultatives, mais obligatoires et nécessaires. Le gestionnaire ne doit pas imposer les journées en présentiel, qu’elles soient rotatives ou fixes, c’est en équipe que vous devez en discuter. Tout comme maints autres aspects qui doivent être traités en équipe lors de la rédaction du Guide ; c’est le cœur du programme et de l’entente !

Grandes lignes à retenir 

  • Le télétravail en mode hybride est flexible.
  • Le Guide des pratiques de télétravail de l’équipe doit être discuté en équipe pour décider des journées en télétravail et celles en présence.
  • Des ententes entre le gestionnaire et l’employé peuvent être prises afin de moduler le nombre de jours.

Rétroaction

La flexibilité et l’échange étant au cœur du processus d’implantation du programme de télétravail en mode hybride, si vous remarquez que les discussions sont contre-productives, arbitraires ou ne respectent pas l’entente, documentez les événements et contactez vos vice-présidentes ou vice-présidents régionaux, dont les coordonnées se trouvent dans la liste ci-après.

Liste des coordonnées syndicales

Surveiller l'implantation

Le comité de travail paritaire relatif au suivi du déploiement du programme de télétravail assurera son mandat de relever les problématiques observées dans le cadre de son implantation pour que les pistes de solution appropriées soient appliquées, le cas échéant.

Manon Baillargeon, présidente, et Marc Payette, vice-président, agiront à titre de représentants pour le SSPHQ. Leurs vis-à-vis sont issus de la Direction des relations de travail.

Documentation

L’entente relative au télétravail : voir la présentation de l’Assemblée générale du 22 février 2022. *
Voir la catégorie Assemblée générale dans la Bibliothèque – Connexion requise

Documents d’Hydro-Québec : visiter le site Intranet d’Hydro.

* Hydro-Québec n’ayant toujours pas produit la Lettre d’entente à propos du temps supplémentaire minimum pour un rappel sans déplacement, le Syndicat est en attente pour la signature des documents officiels.

Retour en présentiel,
source d'anxiété ?

Le retour en présentiel à compter de la semaine prochaine vous cause des émotions mitigées, vous empêche de dormir ou vous crée un stress indu ? Parlez-en avec un délégué social ou consultez le PAEF pour obtenir du soutien. Après deux années à s’adapter aux différentes mesures sanitaires, il peut être stressant de revenir en personne au bureau.

Coordonnées :

Pour une écoute confidentielle et une aide personnalisée, contactez-nous : Liste et coordonnées des DS 4250.

Le Programme d’aide aux employés et à la famille (PAEF) est également à votre disposition : 1 866 871-5335.

Nouveau code d'éthique
Contestation en cours

Le 16 mars dernier, nous vous informions que le Syndicat avait déposé un grief de portée générale, à l’instar de l’ensemble des syndicats d’Hydro, contestant certaines parties du nouveau code d’éthique de l’employeur. Cette nouvelle mouture représente un changement de direction, où les « valeurs » de l’entreprise prédominent sur les actions concrètes à éviter.

Nous contestons donc ce changement de direction et les violations de vos droits fondamentaux. Nous agissons en amont pour éviter les préjudices que vous pourriez encourir lors de l’application du nouveau code d’éthique, si celui-ci et ses obligations ne sont pas corrigés.  

Ce qui est problématique ?

Le nouveau code d’éthique est vague et sa portée est très large. Il intègre de nouveaux concepts, tels que le télétravail, la cybersécurité, la transition énergétique, le développement durable, l’inclusion et la diversité ; des concepts émergents et en constante évolution.

Par conséquent, afin de rendre plus clair son code d’éthique, l’employeur fait référence à des exemples de comportement attendu qui s’immisce dans la vie privée des travailleurs, en régulant leurs relations amicales ou intimes.

Également, il crée de nombreuses obligations de divulgation, dont plusieurs sont basées sur des critères d’appréciation juridique, tels que la personne « raisonnable » ou des informations que l’on devrait « raisonnablement connaître ».

Ces critères, normalement réservés à l’appréciation d’un juge, seront dans les mains de chacun de vos gestionnaires pour apprécier votre comportement. L’absence de balises claires ouvre la porte à des abus de la part des gestionnaires et au traitement arbitraire des membres.

Pour faire court, l’ambiguïté dans les attentes de l’employeur envers ses employés va à l’encontre du but fondamental d’un code d’éthique qui est de diriger leurs actions.

Contestation de l’obligation d’adhésion

L’autre changement contesté est l’obligation d’adhésion. Cette adhésion obligatoire facilitera l’application de mesures disciplinaires pour un employé se trouvant dans le collimateur d’un gestionnaire, car, bien que le code d’éthique ait déjà été invoqué lors d’arbitrages de grief, ce changement dénote un durcissement dans la gestion des comportements des travailleurs, au-delà de leur performance au travail.

Les prochaines étapes

La contestation vise les changements dans le code d’éthique, mais aussi l’obligation d’adhésion aux valeurs qui est requise. Si vous avez déjà signé, ne vous inquiétez pas, nous avons pris soin d’inclure dans le libellé de notre grief un passage visant spécifiquement à vous protéger en cas de préjudice subi.

La date limite pour signer le code d’éthique est établie au 30 juin par Hydro-Québec. Nous profiterons de ce temps pour nous assoir avec l’employeur et voir s’il est possible de trouver un terrain d’entente afin de réduire l’atteinte à nos droits.

À défaut d’entente, nous travaillons aussi afin d’obtenir une date d’arbitrage dans les plus brefs délais pour trancher cette question et clarifier les droits de tous rapidement.

Boucle d'affichage 
Poste ouvert au « territoire québécois »

L’affichage de postes vacants à Hydro-Québec évolue. Avec l’implantation du télétravail en mode hybride, l’entreprise offre de plus en plus de postes où le lieu de résidence du candidat permettra de déterminer le quartier général du poste à pourvoir. Une avancée en soi !

Jusqu’à récemment, lorsqu’un poste était offert en multisite, le choix se limitait souvent à deux ou trois quartiers généraux possibles. Dans certains cas, l’entreprise indiquait que le quartier général pouvait « être appelé à changer selon la candidature retenue ».

La mention de postes ouverts au « territoire québécois », pour lesquelles « le quartier général sera déterminé en fonction du lieu de résidence du candidat », permettra une meilleure équité interrégionale et la possibilité d’ouvrir les horizons de cheminement de carrière à nombre de membres. Après tout, notre dotation est basée sur la compétence et non le lieu de résidence.

Affichage des postes vacants : lundi 28 mars au dimanche 10 avril

Invitation à manifester le 6 avril
Santé et sécurité au travail pour tous

Le ministre Boulet a fait adopter son projet de loi 59, loi devant « moderniser » le régime de santé et sécurité du travail au Québec, en octobre dernier. Dans cette réforme, on prévoit pour le 6 avril prochain la mise en vigueur d’un régime intérimaire relativement à la prévention en santé et sécurité du travail.

Ce régime prévoit quelques obligations pour les employeurs, dont l’identification des risques au travail. Comme vous serez à même de le constater, la CNESST, chargée de mettre en application ce régime intérimaire, fait très peu de publicités pour informer les travailleurs et les travailleuses, surtout les non-syndiqués.

Réalité à Hydro-Québec

Le Syndicat participe activement au comité paritaire en santé et sécurité avec l’employeur. Nous ne sommes donc pas touchés directement par cette mesure. Cependant, elle s’applique à un grand nombre de milieux de travail non syndiqués, où les employés n’ont pas le même rapport de force pour garantir l’établissement de mécanismes de prévention en santé et sécurité.  

Solidarité envers les non-syndiqués

Dans un esprit de solidarité, nous pouvons aider à attirer l’attention et faire connaître les obligations des employeurs, et ce, afin de soutenir tous les milieux de travail, syndiqués ou non, à bénéficier d’un environnement sain et sécuritaire.
 
C’est pourquoi nous invitons les spécialistes qui seront en présentiel au centre-ville de Montréal à se joindre à la manifestation intersyndicale du mercredi 6 avril à compter de 11 h 30 devant le Complexe Desjardins.

Manifestation intersyndicale 

Quand : mercredi 6 avril
Lieu : Quartier des spectacles devant le Complexe Desjardins
Heure : à compter de 11 h 30

Les 4, 5 et 6 avril prochain, de 7 h 30 à 9 h, aux édicules des métros, les affiliés de la FTQ distribueront des brochures afin d’informer chacun des nouvelles obligations de leur employeur. D’autres activités sont également prévues en région par les conseils régionaux FTQ.

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Salut !
Catherine Seers